LA RAGE EN THAÏLANDE
NE CARESSEZ PAS LES CHIENS !
L'ESSENTIEL SUR LA RAGE EN THAÏLANDE
LES ZONES À RISQUES EN THAÏLANDE
Les 13 provinces touchées par le virus de la rage sont Surin, Chonburi, Sumut Prakan, Chachoengsao, Nan, Buriram, Ubon Ratchathani, Chiang Rai, Roi Et, Songkhla, Rayong, Tak et Si Saket.
Le ministère de la santé a également annoncé des zones sujettes à la rage dans 42 autres provinces...
LES SYMPTÔMES DE LA RAGE
LA PRÉVENTION CLASSIQUE EN CAS DE MORSURE
Le traitement préventif de la rage suite à une exposition commence par un nettoyage des plaies (une antibiothérapie et un contrôle de l’immunité antitétanique sont également recommandés suite à une morsure). La prophylaxie post-exposition en elle-même, comprend une vaccination, accompagnée d'une sérothérapie antirabique dans certains cas. Le traitement doit être effectué le plus rapidement possible après exposition, avant l’apparition des premiers symptômes qui signe une évolution inexorablement fatale.
VACCIN CONTRE LA RAGE
Deux modes de vaccination antirabbique sont proposés, la vaccination préventive et la vaccination post-exposition :
- La vaccination préventive concerne d'une part des catégories socioprofessionnelles exposées à des risques permanents de contamination (vétérinaires etc.), d'autre part le personnel des missions scientifiques et humanitaires et les touristes, y compris les enfants, se rendant dans les zones à risques. Contrairement à la vaccination post-exposition, la vaccination préventive peut être pratiquée par tout médecin. Le protocole est simple : deux injections intramusculaires au niveau du deltoïde à quatre semaines d'intervalle, suivies d'un rappel un an après, puis tous les trois ans. Attention : la vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif en cas d'exposition.
- La vaccination post-exposition, en France, ne peut être pratiquée que dans un centre antirabbique en cas de morsure suspecte. Deux protocoles identiques pour les adultes et les enfants sont utilisés après exposition avérée ou suspectée, le choix du protocole dépend du centre antirabbique car en France, il n'existe pas de recommandations officielles post-exposition : Le schéma classique de l'OMS comporte cinq injections intramusculaires dans l'épaule aux jours J0, J3, J7, J14, J30 et un rappel facultatif à J90. Le schéma réduit comporte quatre injections : deux injections à J0, une injection à J7 et une injection à J21. Il n'y a pas de contre-indication à ce vaccin en raison de l'évolution fatale de l'infection rabbique déclarée. En cas de risque rabbique élevé, une immunisation passive complémentaire est nécessaire le premier jour (sérum antirabbique Pasteur ou immunoglobulines humaines antirabbiques).