SONGKRAN (LE NOUVEL AN THAÏLANDAIS)
En Thaïlande, la fête de Songkran marque le nouvel an bouddhiste. On l'appelle également "la fête de l'eau". Cet événement national est assurément le plus apprécié et le plus attendu. Il est surtout le plus déjanté. Si vous comptez séjourner en Thaïlande en avril, vous ne pourrez pas échapper à cette folle célébration.
La nouvelle année thaïlandaise sera célébrée à Phuket mi-avril 2024. Si vous n'avez jamais participé aux réjouissances, sachez que le nombre d'accidents de la route durant cette période atteint des records macabres... Il est préférable de ne pas conduire.
Nous vous conseillons également d'éviter de voyager dans le pays (par la route) durant cette semaine. Si malgré tout, vous comptez prendre l'avion, le bateau ou le train, il faudra réserver vos billets à l'avance.
Rappelons également que les banques et les administrations seront fermées pendant les réjouissances. Prenez vos précautions.
Publié par Rawai.fr - Mis à jour le 14/04/2024
LA FÊTE DE L'EAU
Les réjouissances de Songkran (du sanskrit "sankranti" : rotation de la terre autour du soleil) ont lieu tous les ans, du 13 au 15 avril. Mais suivant les villes, les dates peuvent varier. Cette tradition millénaire est sans doute la fête préférée des Thaïlandais et beaucoup en profitent pour retourner dans leur famille afin d'y célébrer l'événement, rendre visite aux anciens et participer aux festivités.
Cette cérémonie est destinée à faire fuir les mauvais esprits et se purifier des péchés commis dans l'année écoulée. Ceux qui observent les coutumes, réservent la première journée au nettoyage de la maison et les plus fidèles vont au temple. La deuxième journée est dédiée aux moines, on leur prépare un repas en offrande.
Le matin de la troisième journée est dédiée aux aînés et à Bouddha. En milieu de matinée, les esprits s'échauffent jusqu'en fin de soirée, le spectacle et l'amusement est unique !!! On oublie rancoeurs et rivalités pour laisser place aux batailles d'eau souvent glacées et aux "beurrages " de talc.
N'oublions pas que tout le pays se retrouve dans un état d'ébriété absolu ! Il est donc préférable d'éviter de circuler pendant cette période. Sur la route, Songkran est la période la plus meurtrière de l'année mais sans aucun doute, une des plus belles fêtes de Thaïlande.
Le matin de la troisième journée est dédiée aux aînés et à Bouddha. En milieu de matinée, les esprits s'échauffent jusqu'en fin de soirée, le spectacle et l'amusement est unique !!! On oublie rancoeurs et rivalités pour laisser place aux batailles d'eau souvent glacées et aux "beurrages " de talc.
N'oublions pas que tout le pays se retrouve dans un état d'ébriété absolu ! Il est donc préférable d'éviter de circuler pendant cette période. Sur la route, Songkran est la période la plus meurtrière de l'année mais sans aucun doute, une des plus belles fêtes de Thaïlande.
Attention ! Si vous comptez voyager dans le pays pendant cette période, prenez soin de réserver vos billets de transport bien à l'avance !
QUELQUES CONSEILS POUR PASSER UN BON SONGKRAN
Pour passer une journée sans désagréments, il est nécessaire de prendre quelques précautions :
- Éviter de conduire pendant le festival, les routes sont glissantes, les accrochages fréquents et une grande majorité des festivaliers sont ivres dès le matin !
- Protéger son portable et son appareil photo dans des sacs waterproof prévus à cet effet.
- Ne vous habillez pas en Armani, vos fringues seront ruinées en fin de journée.
- Ne pas oublier la crème solaire, la journée promet d'être en longue...
- Si vous avez de la route à faire, n'espérez pas arriver à destination en temps et en heure, le trafic est paralysé dans tout le pays.
OÙ FÊTER SONGKRAN EN THAÏLANDE ?
La ville de Chiang Mai respecte davantage les traditions du festival avec son défilé dans les principales rues. Les statues des temples sont de sortie, la coutume veut que l'on verse avec respect, de l'eau sur les bras et les jambes du Bouddha (pas sur la tête !). Une raison pour laquelle Chiang Mai célèbre probablement Songkran plus vigoureusement que d'autres endroits en Thaïlande, est que beaucoup d'habitants de Chiang Mai travaillent à Bangkok ou ailleurs et tout le monde profite de l'opportunité pour revenir à la maison, célébrer l'événement en famille et avec les amis. Beaucoup de Thaïlandais et de touristes viennent également à Chiang Mai justement parce que l'ambiance est plus festive qu'ailleurs.
RECOMMANDATIONS POUR CEUX QUI VOYAGENT DURANT SONGKRAN
Le temps d’attente pour le passage du contrôle de l’immigration pourrait atteindre jusqu’à une heure d’attente pour les passagers durant la période de Songkran. Le trafic de tous les aéroports de Thaïlande, selon l'AOT (Airports of Thailand), connaissent une forte augmentation du trafic à Suvarnabhumi, à Don Mueang et à Phuket.
Aussi, malgré le recrutement de personnel supplémentaire à cette période, l'immigration recommande à tous les voyageurs de prévoir au moins trois heures d'avance pendant cette période.
Aussi, malgré le recrutement de personnel supplémentaire à cette période, l'immigration recommande à tous les voyageurs de prévoir au moins trois heures d'avance pendant cette période.
BILAN ROUTIER DU SONGKRAN 2024
On s'ennuie ferme à Rawai.fr et aujourd'hui il pleut des trombes... Alors on compte les morts, ça occupe. Par contre ça fait froid dans le dos... Durant le Songkran 2024 en Thaïlande, entre le 11 et le 16 avril, il y a eu 243 décès, 1837 blessés et 1811 accidents comptabilisés sur les routes du Royaume.
Source : bangkokpost
SONGKRAN ! PAR THIERRY COSTES
La Songkran, c’est ainsi que l’on nomme le nouvel an thaï, la fête de l’eau. Cet évènement se déroule chaque année le 13 avril en Thaïlande.
Cette année, je ne bouge pas de chez moi pour le nouvel an thaïlandais, une retraite s’impose. Un bon bouquin et quelques caisses de bières en magasin afin de me tenir éloigné de tous durant trois jours. Il en sera ainsi, c’est dit.
Faut dire que l’an dernier, j’ai morflé épais pour la Songkran, limite AVC. Un divorce à la clé et des mois de dépression dans la fureur de la mousson. J’en sors à peine. Je vous raconte…
Nous sommes partis en famille à notre habitude pour ce 13 avril 2018. Des flingues de partout dépassaient de nos ceintures, des kalach accrochées aux épaules. Je vous rassure, c’est la fête de l’eau. Les seules munitions que l’on amène sont liquides. Juste de la flotte parsemée de talc et de colorants écarlates. Tout le monde se canarde dans cette joyeuse kermesse. Certains prennent des seaux et balancent 20 litres d’eau et de glaçons dans la poire du chaland qui passe au guidon de son scooter. Choc thermique, accident, direct hôpital. 3500 morts par an en 3 jours dans le royaume, ça parle. Et 350 000 divorces, vous comprendrez pourquoi par la suite.
Bref, nous démarrons sur les chapeaux de roue et la guerre commence dès franchie la rangée des trois cocotiers qui font office de portail à l’entrée de notre propriété, une vieille cabane en bambou que personne ne voulait plus squatter. Un taudis dans la prairie. Même les serpents rentrent sans frapper dans cette bicoque pourrie. Un vrai moulin. L’arche de Noé. J’ai surpris, pas plus tard que hier, des mygales qui s’accouplaient dans ma salle de bain. Ne flippez pas, j’y suis habitué. Y a même un couple de varans, des putains de lézards de trois mètres de long, qui m’ont fait un ballet nuptial dans mon jacuzzi lundi dernier pour leur lune de miel. Mais bon, c’est une autre histoire.
J’en reviens à cette fameuse Songkran de l’an dernier. Je la ramenais grave entouré des miens et shootait le moindre humain qui passait à ma portée à grands coups de flingue, des gerbes de couleurs s’abattaient sur mes victimes qui m’incendiaient de même. Une joute aquatique pour clôturer la saison sèche. Voici venu le temps des orages avant que la mousson ne se déchaîne. Chacun se libère de cette chape de plomb qui tombe depuis deux mois. Ce sont, ici, les grandes vacances en mars et avril sous nos tropiques. Le thermomètre passe de 30 à 35. Ça calme. Le monde vit au ralenti.
J’en étais où dans le récit, j’ai oublié ?... Ah oui, je me souviens… Après avoir perdu les miens dans la cohue, Songkran oblige, je me retrouve dans l’arène. Tous se passaient des gourdes opaques dont on ne pouvait aucunement lire le contenu et chacun buvait gaiement. Bon public que je suis, j’ai donc participé à l’élan en toute innocence à l’occasion du nouvel an. Et j’ai tété au goulot jusqu’à plus soif. J’entendais bien au loin « Thierry, reviens ici !... Papaouté ! (sur l’air de Stromae) ? », les miens s’inquiétaient
J’abandonnais ma famille, pris dans la vague, un véritable tsunami. Le flux m’emportait entre vodkas et téquilas, je ne pouvais lutter… les anges me portaient.
Je me réveille comme le petit jésus… Une fille inconnue à moitié nue me tend un verre et me dit : « Sawadi pi maï, tirak ! » (Bonne année mon amour, en thaï) … J’essaie de percuter dans un dernier élan cérébral en matant les bouteilles de rhum qui dansent encore autour de moi. Elle me rejoint amoureusement et me balance direct : « J’ai tout arrangé avec ta femme, tu divorces demain. J’ai filmé nos ébats cette nuit avec ton portable. Elle est furax »
Trois jours plus tard, la petite fleur m’oubliait et s’en allait pécho un autre blaireau. Ma fille ne me considérait plus que comme un géniteur tout au plus, adieu papa, et une guerre sans merci perdurait avec sa mère qui ferma ma société puisqu’elle possédait 51% des parts. Pas de bol. J’ai beau eu plaider ma cause – Errare Humanum Est. Rien n’y a fait. Je perdis mes dernières plumes dans ce marasme et erre encore sans fin sur le fil des tropiques, mon chemin de Compostelle à moi.
Faut dire que l’an dernier, j’ai morflé épais pour la Songkran, limite AVC. Un divorce à la clé et des mois de dépression dans la fureur de la mousson. J’en sors à peine. Je vous raconte…
Nous sommes partis en famille à notre habitude pour ce 13 avril 2018. Des flingues de partout dépassaient de nos ceintures, des kalach accrochées aux épaules. Je vous rassure, c’est la fête de l’eau. Les seules munitions que l’on amène sont liquides. Juste de la flotte parsemée de talc et de colorants écarlates. Tout le monde se canarde dans cette joyeuse kermesse. Certains prennent des seaux et balancent 20 litres d’eau et de glaçons dans la poire du chaland qui passe au guidon de son scooter. Choc thermique, accident, direct hôpital. 3500 morts par an en 3 jours dans le royaume, ça parle. Et 350 000 divorces, vous comprendrez pourquoi par la suite.
Bref, nous démarrons sur les chapeaux de roue et la guerre commence dès franchie la rangée des trois cocotiers qui font office de portail à l’entrée de notre propriété, une vieille cabane en bambou que personne ne voulait plus squatter. Un taudis dans la prairie. Même les serpents rentrent sans frapper dans cette bicoque pourrie. Un vrai moulin. L’arche de Noé. J’ai surpris, pas plus tard que hier, des mygales qui s’accouplaient dans ma salle de bain. Ne flippez pas, j’y suis habitué. Y a même un couple de varans, des putains de lézards de trois mètres de long, qui m’ont fait un ballet nuptial dans mon jacuzzi lundi dernier pour leur lune de miel. Mais bon, c’est une autre histoire.
J’en reviens à cette fameuse Songkran de l’an dernier. Je la ramenais grave entouré des miens et shootait le moindre humain qui passait à ma portée à grands coups de flingue, des gerbes de couleurs s’abattaient sur mes victimes qui m’incendiaient de même. Une joute aquatique pour clôturer la saison sèche. Voici venu le temps des orages avant que la mousson ne se déchaîne. Chacun se libère de cette chape de plomb qui tombe depuis deux mois. Ce sont, ici, les grandes vacances en mars et avril sous nos tropiques. Le thermomètre passe de 30 à 35. Ça calme. Le monde vit au ralenti.
J’en étais où dans le récit, j’ai oublié ?... Ah oui, je me souviens… Après avoir perdu les miens dans la cohue, Songkran oblige, je me retrouve dans l’arène. Tous se passaient des gourdes opaques dont on ne pouvait aucunement lire le contenu et chacun buvait gaiement. Bon public que je suis, j’ai donc participé à l’élan en toute innocence à l’occasion du nouvel an. Et j’ai tété au goulot jusqu’à plus soif. J’entendais bien au loin « Thierry, reviens ici !... Papaouté ! (sur l’air de Stromae) ? », les miens s’inquiétaient
J’abandonnais ma famille, pris dans la vague, un véritable tsunami. Le flux m’emportait entre vodkas et téquilas, je ne pouvais lutter… les anges me portaient.
Je me réveille comme le petit jésus… Une fille inconnue à moitié nue me tend un verre et me dit : « Sawadi pi maï, tirak ! » (Bonne année mon amour, en thaï) … J’essaie de percuter dans un dernier élan cérébral en matant les bouteilles de rhum qui dansent encore autour de moi. Elle me rejoint amoureusement et me balance direct : « J’ai tout arrangé avec ta femme, tu divorces demain. J’ai filmé nos ébats cette nuit avec ton portable. Elle est furax »
Trois jours plus tard, la petite fleur m’oubliait et s’en allait pécho un autre blaireau. Ma fille ne me considérait plus que comme un géniteur tout au plus, adieu papa, et une guerre sans merci perdurait avec sa mère qui ferma ma société puisqu’elle possédait 51% des parts. Pas de bol. J’ai beau eu plaider ma cause – Errare Humanum Est. Rien n’y a fait. Je perdis mes dernières plumes dans ce marasme et erre encore sans fin sur le fil des tropiques, mon chemin de Compostelle à moi.
Dites, j’y pense tout à coup. Plutôt que de me terrer chez moi. Je n’ai plus rien à perdre aujourd’hui. Pauvre comme Job, sans boulot, sans gonzesse, sans famille, sans avenir. Il est temps que cela change. Carpe diem. Eve sera forcément dans la foule. On peut rêver, non ?... On va donc se la jouer nouvel an puissance mille cette année. Rendez-vous tous pour la Songkran, le 13 avril. C’est la fête de l’eau !... Mieux que le Carnaval de Rio !
Thierry Costes
LE GUIDE DE L'ANTI-SONGKRAN
Il arrive un temps où l'on ne s'émerveille plus de tout et à chaque instant. Le vieux voyageur par exemple, finit par savoir canaliser ses émotions ou ressent les choses différemment. Et c'est tant mieux.
S'extasier en public a toujours été pour moi quelque chose d'indécent. Les passagers qui applaudissent les pilotes lors de l'atterrissage m'exècrent. J'abomine les chants des supporters lors des rencontres sportives, je hais le métro lors d'un match du PSG au parc des princes, je déteste les gens qui simulent un orgasme lors d'un joli coucher de soleil ou un feu d'artifice minable...
Apprécier ne veut pas forcément dire gémir et ne nécessite pas d'avoir des dessous de rechange. Dès le moment où l'on sort de l'adolescence, il est préférable de communiquer ses élans de satisfaction en conservant une once de dignité, en respectant les autres plutôt que d'éructer publiquement ou déraisonner sous les effets d'un spiritueux de médiocre qualité. Ici, la parenthèse se ferme.
Songkran correspond à la nouvelle année en Thaïlande et dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est. On fête l'arrivée de la saison humide. En avril, les orages, les averses et les coups de vent de la mousson mettent un point final aux nombreux mois de sécheresse. On célèbre l'arrivée de la pluie, on prie pour que les prochaines récoltes soient fertiles et accessoirement, on espère des températures plus clémentes.
Cet événement festif consiste à arroser d'eau son prochain, dans la joie et avec le sourire, à l'aide de jets, pistolets, gamelles ou récipients divers. L'eau quelquefois glacée se mélange au talc appliqué sur les visages. Les festivités débutent gentiment en matinée et finissent tardivement au coucher du soleil. La journée n'est pas de tout repos et la consommation excessive d'alcool se généralise à toutes les provinces du pays. Seuls les enfants et les grabataires du pays demeurent à jeun. Le reste de la population est bourrée.
Il faut participer au moins une fois dans sa vie à cette fête exceptionnelle. Faire le voyage en Thaïlande uniquement pour voir Songkran est un projet tout à fait respectable. Tant que l'on a pas assisté à cet événement, on ne peut imaginer qu'une telle frénésie soit possible. L'ambiance est absolument unique et mémorable.
C'est au bout de la 5ème participation que j'ai commencé à éprouver quelques lassitudes et inquiétudes. Se prendre des litres d'eau dans la tronche toute la journée, ça fatigue... On vieillit, on craint... Faut quand même avouer que rouler en scooter lors du Songkran prend des allures de dangereux rodéo aquatique. Le nombre d'accidentés de la route est faramineux.
Et là, vous me demanderez : " Est-il possible de passer un joyeux Songkran en restant sec ? "
-Non.
Même si vous ne sortez de chez vous que pour acheter des cigarettes au 7 le plus proche, vous serez rapidement liquéfié et "entartiné " de talc au menthol.
Au mieux, vous pourrez limiter la puissance du déluge à condition d'être prévoyant et suivre nos recommandations...
FAIRE LE MORT
Rester cloîtré chez soi est une option radicalement efficace pour rester sec mais terriblement désespérante si vous êtes seul. À éviter absolument si vous êtes déprimé et habitez au 5ème étage.
Courage, sortez ! Quelques hectolitres d'eau en pleine poire vous redonnerons la niaque et voir autant de visages irradiants au m2, vous mettra du baume au coeur.
LOUER UNE VOITURE PENDANT SONGKRAN
La solution est intéressante, on profite du spectacle au sec et confortablement installé dans une berline. Impossible cependant, d'échapper à certains arrêts forcés où l'on vous demande de baisser vos vitres pour vous enduire le visage de talc. Si vous êtes photographes, vous apprécierez cette option, votre matériel ne subira aucun dommage.
Libre à vous de vous expulser de ce cocon protecteur pour vous aventurer au coeur de l'action. Vous devrez à votre retour dans l'habitacle, veiller à ne pas ruiner le tissu des sièges...
Si vous n'avez pas de voiture et décidez d'en louer une, n'attendez pas la veille de Songkran pour le faire, prévoyez quelques jours à l'avance, voire quelques semaines dans les lieux les plus touristiques. Vous devrez laver ou faire laver votre véhicule avant de le restituer.
FAIRE SES COURSES AVANT SONGKRAN
Que vous participiez ou non aux festivités, vous devrez faire vos courses au préalable. De nombreuses enseignes baissent le rideau et toutes les administrations s'octroient quelques jours de congés. Songez que circuler pendant les assauts aquatiques n'est pas aisé et assez risqué. Faîtes donc vos réserves pour toute la durée des réjouissances.
CUISINER POUR SONGKRAN
Oui, assurément la meilleure idée !
Préparez une bonne bouffe bien arrosée avec vos amis puis après l'orgie, sacrifiez la sieste pour une sortie digestive survoltée. Allez donc boire quelques expressos au bar le plus proche, vous éviterez ainsi d'avoir à prendre votre scooter.
En sortant de table vers 15 heures, vous échapperez aux moments de fureur les plus intenses (généralement entre 11 et 14 heures).
Emmenez avec vous un tee shirt de rechange, des fois que votre sortie se prolonge jusqu'au soir...
Chaque année, c'est la même rengaine... Quelques jours avant Songkran, je rumine, je radote : cette fois-ci, on ne me verra pas, je me cloître avec mes 2 meilleurs complices (ma femme et une bouteille de St-Éstèphe), je réveillonne en ermite...
Mais rien ne se passe jamais comme prévu... Le bruit de la rue, les rires, la musique, l'attraction est irrésistible. Il est hors de question de passer à côté d'une telle fiesta, il serait insensé de renoncer à vivre une telle débauche.
SAWADEE PEE MAI KRAB !