LES I.S.T EN THAÏLANDE
Avoir des rapports sexuels non-protégés en Thaïlande n'est pas sans risque. Le tourisme sexuel débridé a généré son lot de maladies sexuellement transmissibles. On dénombre par exemple, parmi les prostituées exerçant à Hat Yai, 26% de cas d'infections. On n'ose pas imaginer les statistiques de villes comme Pattaya...
Si vous vous êtes promis de rester "raisonnable" pendant votre séjour en Thaïlande, si vous faîtes partie des jeunesses catholiques ou voulez rester vierge jusqu'au mariage, si le sexe vous dégoûte, si vous refusez de monnayer une relation sexuelle, si vous êtes tellement laid que même les tromblons vous fuient, si vous êtes pourvus d'un sexe microscopique ou au contraire d'un engin démesuré qui vous empêche toute relation sexuelle sans provoquer d'hémorragie interne... Bref, si vous refusez de participer à la grande "fête du slip" en Thaïlande, alors ce qui suit ne vous concerne pas. Pour les autres, sachez que la prostitution : c'est mal ! Et, ça peut engendrer des pathologies graves, alors prenez vos précautions pour contourner ce bouillon de culture terrifiant.
Publié par Rawai.fr - Mis à jour le 03/08/2024
CAS DE SYPHILIS EN 2022
Le " department of Disease Control (DDC) " opérant pour le ministère de la santé publique en Thaïlande a annoncé une nette augmentation des maladies sexuellement transmissibles parmi la population thaïlandaise. Le nombre de cas de syphilis chez les adolescent aurait tripler depuis les 5 dernières années. Le nombre de femmes enceintes atteintes de syphilis a lui quintuplé.
Le rapport du 18 juillet conclu que le nombre de cas parmi la population a doublé en 6 ans. Il passe de 11 à 28.1 cas pour 100 000 habitants. La situation est beaucoup plus inquiétant chez les adolescents puisque 91.2 sur 100 000 sont atteints (quasi 1 pour 1000).
Par ailleurs, 9 200 cas de VIH ont été recensé en 2022 dont près de la moitié étaient agés de 15 à 24 ans.
Il semblerait que les ados thaïlandais tout comme les ados occidentaux se protègent de moins en moins...
Le rapport du 18 juillet conclu que le nombre de cas parmi la population a doublé en 6 ans. Il passe de 11 à 28.1 cas pour 100 000 habitants. La situation est beaucoup plus inquiétant chez les adolescents puisque 91.2 sur 100 000 sont atteints (quasi 1 pour 1000).
Par ailleurs, 9 200 cas de VIH ont été recensé en 2022 dont près de la moitié étaient agés de 15 à 24 ans.
Il semblerait que les ados thaïlandais tout comme les ados occidentaux se protègent de moins en moins...
QUELQUES CHIFFRES QUI FONT FROID DANS LE CALCIF...
Nombre de cas : | Pourcentages : | Maladies : |
17 | 6% | Chlamydia trachomatis |
47 | 16% | Neisseria gonorrhoeae |
2 | 1% | Trichomonas vaginalis |
24 | 8% | HSV |
2 | 1% | HIV |
TOTAL : 75 CAS | TOTAL : 26% | AVEC 1 OU PLUSIEURS INFECTIONS |
Ces analyses remontent à une vingtaine d'années mais plus récemment, une étude du British Medical Journal affirme que les MST restent un problème majeur en Thaïlande avec une augmentation des cas de syphilis et de gonorrhée. Les 15 à 24 ans sont les plus touchés. En 2023, le gouvernement a distribué gratuitement plus de 95 millions de préservatifs dans le pays lors de la Saint Valentin. |
RÉCAPITULATIF SUR LE SIDA POUR LES PLUS JEUNES OU LES NIAIS
En Thaïlande, le nombre annuel de nouvelles infections par le VIH est passé de 140 000 il y a dix ans à 15 000 en 2005. Il est toutefois nécessaire de rester vigilant !
- Comment le VIH se transmet ? Pour qu’il y ait contamination, il faut avoir été en contact avec une personne séropositive, pas forcément malade du sida, mais porteuse du VIH. Pour passer d’une personne à une autre, il faut que le virus sorte du corps de la personne infectée par un liquide biologique et entre dans le corps de l’autre par une muqueuse ou une plaie ouverte.
- Les 5 liquides contaminants : Le sang, le sperme, le liquide pré-séminal (la petite goutte qui lubrifie le gland au début de l’érection), les sécrétions vaginales (qui lubrifient le vagin) et le lait maternel.
- Les 8 muqueuses réceptives : Le vagin, la vulve (petites et grandes lèvres), le gland, l’anus, la bouche, les yeux, les oreilles et les narines.
Tout rapport sexuel non protégé fait courir le risque d’une contamination. On peut être porteur du virus sans le savoir.
Une personne qui souffre d’une MST (Maladie Sexuellement Transmissible) comme la syphilis, l’herpès génital, la chlamydia, etc... est beaucoup plus vulnérable à une contamination par le VIH.
La pilule, les spermicides, le stérilet, les implants, le retrait avant éjaculation, la pilule du lendemain ne protègent ni du VIH, ni des autres MST. Seuls les préservatifs ont prouvé leur efficacité.
LA SITUATION À PHUKET
4 300 sujets déclarés séropositifs, la 3ème ville la plus atteinte en Thaïlande (à la fin des années 90), les deux premières places revenant aux provinces de Phayao au nord-est et Chantaburi au nord-ouest.
Selon un article de Phuket News, depuis 2022, le nombre de cas déclarés à Phuket ne cesse d'augmenter. En 2022, il y avait 5542 cas, dont 714 à Patong. Début 2024, les chiffres ne cessent de croître : 6283 à Phuket et 822 à Patong !
HERPÈS GÉNITAL
L'herpès est courant en Thaïlande, il est impossible de se débarrasser du virus. Par contre, les traitements réussissent à soulager les symptômes et réduire la fréquence des poussées.
L'herpès est une maladie virale contagieuse responsable d'affection de la peau et des muqueuses, caractérisée par une éruption vésiculeuse de boutons groupés. Les vésicules sont visibles durant 5 à 10 jours, puis disparaissent souvent pour plusieurs mois avant de réapparaître.
L'herpès est une maladie considérée comme bénigne chez les sujets en bonne santé, mais peut se révéler très sérieuse chez les sujets présentant un déficit immunitaire, les nourrissons ou les femmes enceintes.
Cette maladie, vécue parfois péniblement, ne peut jamais être totalement guérie et impose donc au porteur de prendre des précautions, y compris en dehors des crises où il reste potentiellement contagieux.
L'herpès est une maladie considérée comme bénigne chez les sujets en bonne santé, mais peut se révéler très sérieuse chez les sujets présentant un déficit immunitaire, les nourrissons ou les femmes enceintes.
Cette maladie, vécue parfois péniblement, ne peut jamais être totalement guérie et impose donc au porteur de prendre des précautions, y compris en dehors des crises où il reste potentiellement contagieux.
L’herpès génital est une infection chronique : Il est impossible de se débarrasser du virus.
TRICHOMONAS VAGINALIS
Trichomonas vaginalis est un parasite responsable d'infections sexuellement transmissibles. Cette affection arrive le plus souvent chez la femme jeune. Elle peut également être transmise lors de l'utilisation conjointe de serviette de toilette, gant de toilette, maillot de bain et autres sous-vêtements. Cette infection peut être à l'origine de vaginite chez la femme avec notamment des pertes vaginales souvent nauséabondes, parfois verdâtres, des douleurs ou des brulures de la région vulvaire, et d'urétrite chez l'homme avec écoulement, rougeur et brûlures à la miction. Un prélèvement peut être fait en cas de doute, et le traitement doit également intéressé le partenaire. Un bilan des autres MST doit être pratiqué, proposé chez le partenaire, et les rapports doivent être protégés jusqu'à la guérison.
Le plus souvent, l'infection à trichomonas est associée à une gonococcie, et à d'autres maladies sexuellement transmissibles.
GONOCOCCIE
Elle est aussi appelée blennorragie, "bléno" ou "chaude pisse". Les signes de l'infection bactérienne à Neisseria gonorrhoeae, apparaissent 2 à 7 jours après le rapport contaminant. Ils se manifestent dans la majorité des cas sous la forme d'une inflammation de l'urètre causant des brûlures intenses à la miction et d'un écoulement purulent jaunâtre. Cette infection touche aussi la gorge, le rectum et même les yeux, voire l’ensemble de l’organisme.
CHLAMYDIA TRACHOMATIS
Infection à Chlamydia trachomatis : il s'agit également d'une maladie sexuellement transmissible bactérienne, très fréquente. La symptomatologie et les examens de laboratoire permettent de la différencier de l'infection gonococcique mais ces deux infections peuvent être associées. La bactérie Chlamydia trachomatis est responsable de l'urétrite à Chlamydia (ou chlamydiose), maladie sexuellement transmissible qui est la plus fréquente en Amérique Latine et aux États Unis. Les rapports sexuels (que ce soit oral, génital ou anal) avec un(e) partenaire infecté(e) est le mode de transmission le plus fréquent.
HÉPATHITES
Comme souvent, certains pays sont plus touchés que d'autres, compte-tenu des difficultés à faire appliquer les règles de prévention et du manque de moyens. L'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud sont ainsi les plus touchées.
Les précautions à prendre pour éviter la transmission sont une utilisation systématique de préservatifs pendant les rapports sexuels et d'éviter l'échange de seringues usagées. Des mesures de sensibilisation et d'éducation sont souvent menés chez les populations à risques (toxicomanes aux drogues injectables, etc...).
Il existe des vaccins contre l'hépatite B. Ceux-ci sont efficaces et assurent une immunité durable. Un rappel doit être effectué tous les 10 ans. Actuellement, la vaccination est surtout recommandée chez les personnes à risques, toxicomanes, voyageurs, personnels de santé et les enfants.
MYCOSE
C'est une infection des organes génitaux par un champignon. Elle est extrêmement fréquente et banale notamment chez la femme. Le champignon en cause est pratiquement toujours le Candida albicans.
L'infection est liée au développement de Candida déjà présents dans le vagin ou sur la peau. Elle peut également survenir dans le cadre d'une contamination par voie sexuelle.
L'infection est liée au développement de Candida déjà présents dans le vagin ou sur la peau. Elle peut également survenir dans le cadre d'une contamination par voie sexuelle.
La candidose se manifeste par une inflammation avec démangeaisons du gland et du prépuce. Ces lésions peuvent évoluer vers un phimosis avec écoulement purulent.
Bon appétit...